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Mes réflexions



Le pouvoir des mots

Un objet peut détruire ou construire.
C'est comme une parole exprimée : des propos querelleurs divisent beaucoup de gens, alors qu'une parole juste en profite à beaucoup.




La force du riche est de donner;
La faiblesse du pauvre est de réclamer.


Être riche n'est pas d'avoir ou de posséder de nombreux biens, mais c'est de croire que ce je donne peut produire beaucoup. C'est investir, c'est croire que chaque semence se multipliera.

Être pauvre est là aussi une mentalité. Une personne fortunée peut aussi être pauvre quand elle estime qu'elle n'a rien, pas assez ou que l'autre a plus que lui. L'esprit de pauvreté est alimenté par la jalousie qui provoque une demande : « donnez-moi ! ».
Ainsi, un pauvre est celui qui ne sait pas ou ne veut pas donner le peu qu'il a.

Si par exemple je garde le seul grain de blé que j'ai, il pourrira. Par contre si je le sème, je me donne une chance de la voir se multiplier par 30, 60 ou 100 grains.





Réussir et entreprendre

- Si je change le mot "épreuves" par "formation", j'apprends beaucoup. Ainsi, un échec prouve que j'ai essayé d'avancer, pas celui d'être incompétent.

- Un riche trouve l'abondance dans ce qu'il donne, pas dans ce qu'il amasse.

- Seuls les grands projets que je ne maîtrise pas me font grandir, et la foi ne sert pas à grand-chose quand on croit tout savoir ou savoir faire.




Joyeux paradigme pour 2010 ...
Papillon-flou.jpg

















...Avec une histoire de Papillon
L'institutrice, avait dans sa classe une Chrysalide. Cette Chrysalide ne semblait pas éclore, avait-elle cessé son développement ?
Les enfants discutaient de l'opportunité ou non de la conserver.

L'institutrice pensait qu'il était bon de la laisser…
Par la suite les enfants virent de grands et d'étranges mouvements dans le cocon : Est-il protecteur ou enfermant pour la chenille ? L'extérieur est-il menaçant ou plein de promesses ? Dans les deux cas, il n'y pas de preuve pour l'affirmer, sauf si la chenille prend le risque de sortir.
Alors le temps donna raison à l'institutrice: la Chrysalide achevait son parcours. Elle sort de son habitat. Elle devient… Papillon.


N'est-ce pas un peu comme dans la vie ? Ne nous sommes pas sans cesse en questionnement, et parfois inutilement ?
Alors, ne désespérons pas lorsqu'une transformation se produit !
Le succès se construit par étapes, jalonné d'apparences qui amènent parfois aux jugements trop rapides de notre entourage. Ou notre peur de l'inconnu qui empêche de croire sans voir.
Souvent, plus l'homme construit un univers de sécurité, plus l'inconnu lui fait peur. Pourtant la nature nous apprend que seul le risque ou la mort à nous-mêmes nous donne la vie.

Le Papillon sort. Et parce qu'il croit à son appel à sortir, il devient libre. Tel est notre appel : nous sommes faits pour la liberté de mouvement, à un envol total de notre être : corps, âme, esprit.
Chaque entité (individuelle ou collective) est appelée à s'épanouir, bien que souvent jalonné de changements et de transformations qui pourrait être perçue comme fou ou geste inconscient : Un changement de paradigme.

Il en est ainsi pour l'économie de marché qui devrait penser autrement. Les grandes entreprises et leurs actionnaires, comme les spéculateurs, sont encore dans leur cocon… par peur.

2010 pourrait être cette nouvelle année pour entreprendre ce changement, cette métamorphose tant attendue par le consommateur qui cherche à être vu comme un humain plutôt qu'un objet de ressources.
La vie est plus que de la sécurité, elle est un ensemble de vérités qui nous confrontent à la réalité, jusqu'à trouver cette vérité qui vous rendra libre et dans l'abondance.

Joyeux paradigme pour 2010 !
Eric Jaffrain





Une vision sans problèmes à peu de chance d'aboutir.

Avoir une vision ne dépend pas seulement de ses ambitions, de ses rêves ou de son charisme.
La qualité d'un visionnaire est de savoir gérer ses épreuves et de s'en sortir : Elles génèrent endurance, persévérance et créativité.
Un vrai visionnaire est celui qui considère le pouvoir et ses inspirations comme secondaires. Il doit être capable de mobiliser les autres et plus tard de leurs laisser la place.

EJ




- Une vision sans stratégie n'est qu'une idée virtuelle ;
- Une stratégie sans action ne sert à rien ;
- Des actions sans stratégie est une perte d'effort…

EJ




50 leçons et plus...


En fêtant bientôt mon anniversaire, je me suis demandé si je n'avais appris une leçon par an. Peut-être…


1. Si je cherche la sagesse je la trouve auprès des gens qui ont souffert.
2. Si je n'arrive pas à enlever la montagne de problèmes qui est devant moi, je commence avec une petite cuillère.
3. S'il est plus sécurisant de savoir, la vérité est plus efficace ;
4. Le savoir – faire nous fait rencontrer les autres, le savoir nous isole souvent;
5. La vie est trop courte pour perdre son temps à critiquer les autres;
6. Si je donne mon temps pour mon travail il ne s'occupe pas de moi, ce n'est pas le cas des amis.
7. Heureux celui qui sait rire de lui-même, car il n'aura pas finit de rigoler !
8. La passion est plus raisonnable que la raison;
9. Il est plus utile d'avoir tord que d'avoir toujours raison et de rester seul.
10. Je n'ai rien à prouver, rien à défendre, je préfère exister et écouter.
11. Le don est plus fort que le dû. Je m'enrichis en donnant.
12. on ne peut pas aimer son prochain tout seul;
13. on veut l'éviter, mais seule l'épreuve est capable de nous faire avancer.
14. A tout prévoir, je ne saute plus de joie
15. Avec l'histoire, l'expérience et de la vie des ainés, je prévois mieux mon avenir.
16. Je n'aime pas parler de mes difficultés, mais le dire permet aux autres de voir que je suis comme eux.
17. J'aime le succès des autres, ils m'apprennent à gagner.
18. Me comparer aux autres me diminue. Je préfère m'aimer tel que je suis.
19. Mes enfants m'aiment quand je parle avec eux, mais plus encore quand je partage mes souffrances et mes difficultés.
20. Sans la foi il est impossible de créer et d'aller au-delà d'une difficulté.
21. Critiquer un artiste c'est être gonflé. C'est comme critiquer Dieu qui m'a créé.
22. Quand je suis triste je remarque que je baisse la tête ou les yeux. Je préfère lever les yeux que de regarder mes pieds, il y a plus d'avenir.
23. Il y en a qui cherche des ennemis pour exister, je préfère trouver la paix.
24. Mon épouse m'a appris que je suis un homme, mes enfants un père, et Dieu que je suis toujours un enfant.
25. Quelqu'un qui échoue 10 fois prouve qu'il a été courageux autant de fois.
26. Celui qui me traite d'imbécile est plus énervé que moi.
27. Dire après une erreur "si j'avais su" c'est comme dire "si j'étais quelqu'un d'autre": c'est idiot et ça n'avance à rien.
28. Lorsqu'un problème m'écrase j'essaye d'être plus grand que lui.
29. Je préfère avoir une grande vision et être perçu comme un fou, plutôt que d'être un sage sans passion.
30. La vérité est plus importante que la sécurité.
31. Ne pas utiliser un objet de valeur prend de la place pour rien.
32. Ma seule façon de vivre intensément est d'oser prendre des risques. Personne ne le fera à ma place.
33. Sans utopie la vie est trop triste.
34. Le cœur et la rigueur sont deux rames qui évitent de tourner en rond dans la vie.
35. Un problème est inscrit dans un temps donné et s'il me suit c'est que je l'ai pris avec moi.
36. l'équilibre n'est pas une bonne gestion des choses, mais de marcher avec deux forces opposées.
37. Je préfère sortir de mon tombeau de plaintes plutôt que de recevoir des fleurs après ma mort.
38. Croire au miracle me permet de croire que tout est possible au-delà de mes propres limites.
39. Difficile d'aimer les autres si je ne m'aime pas avant.
40. La peur d'entreprendre rend jaloux.
41. Il est plus facile d'être actif que d'avoir une vision, mais sans vision on ne sait plus pourquoi on agit.
42. Les femmes sont belles de nature, dommage que certaines rajoute des apparats.
43. L'homme se croit fort quand il fait le dur, alors qu'il est apprécié par les femmes quand il pleure et avoue ses faiblesses.
44. Agir pour exister est idiot.
45. L'argent formate trop souvent les Hommes comme des objets de ressources pour ceux qui en ont déjà. C'est faire bien peu de cas de notre humanité.
46. Un pauvre espère avoir de l'argent un jour et le partager. Le riche ne sait plus qu'en faire et reste seul.
47. Une personne qui fait un contrat ne veut rien d'autre, alors qu'une alliance ouvre des perspectives plus vastes.
48. La passion engage le don de celui qui écoute. Vouloir le convaincre à tout prix l'éloigne.
49. Il n'y a pas de vraie communication sans dons réciproques
50. Une entreprise qui développe du lien social s'enrichit et non l'inverse.
51. Comme les nœuds que l'on fait dans une corde, plus on résout les problèmes de relations plus les extrêmes se rapprochent.
52. En répondant au besoin de l'autre, il répond au mien.
53. Il est plus facile de rencontrer des amis que de vouloir en créer
54. Les faux amis vous reprochent ce qui a été fait, mais le salut vient d'un grand nombre de conseillers.

Et un autre en réserve pour demain... : Seuls les grands projets que je ne maîtrise pas me font grandir. YES, we can !

Comme j'ai envie de vivre plus vieux, je me réjouis d'apprendre encore dans cette belle vie.
EJ





Les gens ont plus besoin de vérité que de sécurité
Assurances, placements financiers, augmentation des marges, etc, semblent sécuriser le consommateur ou l'entreprise. Pendant longtemps, ces protections bien plus souvent malhonnêtes que justes semblaient affranchir l'entreprise de vivre dans la vérité, à savoir l'honnêteté et l'intégrité. Vision morale ? Non, évidence naturelle ! C'est comme mettre de l'engrais dans une terre déjà très riche : vous tuerez la terre ou la plante tôt ou tard.
La vérité nous engage dans le risque: celui d'être jugé par l'autre, nécessaire ingrédient pour bien vivre en communauté. A vouloir se protéger de tout, tout devient une agression potentielle. Mais voilà, en ayant la sécurité pour seul objectif, tôt ou tard la vérité vient au jour comme le montre la crise financière et économique actuelle.
Comme le disait Victor Hugo "la forme, c'est le fond qui revient à la surface".





Le succès est le fruit de l'échec
Il y a quelques années, Ralph, un ami Américain me raconte son parcours professionnel et fût assez fier de me dire avoir créé 8 entreprises. Il fût très surpris de ma réaction assez négative.
« Eric, me dit-il, tu es bien un Européen … Chez vous, je suis 7 fois suspect et irresponsable. Chez nous on me félicitera du courage que j'ai eu pour recommencer 7 fois ! ».
En effet, notre très vieille culture Européenne nous a laissé une trace néfaste pour l'esprit d'entreprise : il est interdit et suspect d'avoir des échecs. Pourtant, dès notre enfance, l'échec fait partie des étapes de notre croissance pour atteindre une maturité.
Si le démon de la performance veut tuer notre liberté d'être, j'ai appris que mon identité n'est pas liée à ce que je fais mais à ce que je crois. L'échec n'est pas une fin, mais le signe d'un futur succès.




- L'alliance est plus efficace que le contrat
Dans les comportements sociaux, comme les offres du secteur marchand on évacue trop souvent la valeur de l'alliance en faveur des contrats.
Le contrat suppose un engagement limité et la suspicion de l'autre: on se protège d'un risque personnel pour protéger son propre profit.
Par contre l'alliance suppose de travailler "ensemble", sur du long terme: c'est "travailler avec" pour le bien commun... Et chacun s'enrichit !




- Le vrai marketing c'est aimer et comprendre l'autre.
Un vrai "marketeur" est celui qui sait prendre des risques : Prenez du temps pour rencontrer votre client ou votre donateur vous donnera beaucoup de "révélations" sur ce qu'il est, ce qu'il aime ou pas, ce qu'il cherche.
Le marketing, c'est donner, donner, donner, et encore donner !




- Le don est un force, beaucoup plus que le dû.
Le salaire est un du en contre parti de votre temps. Le don est plus que cela: J'ai souvent entendu des paysans autour de moi qui se donnent dans leurs champs, et de dire par exemple, "les patates vont bien donner cette année ! " .




- La passion engage le don de celui qui vous écoute.
La passion c'est de croire au produit que vous vendez, ou à la cause que vous communiquez ! Croire, parce que vous y avez vous-même gouté ou expérimenté ou encore parce que vous êtes "bien" avec. La passion n'est pas de l'euphorie et ne demande pas forcément d'être un extraverti. Mais le fait de croire à ce que l'on dit, comme de dire ce que l'on croit, engagera votre auditeur à vous écouter, vous suivre ou donner.




- Il n'y a pas de communication sans don.
C'est une erreur de croire qu'une communication efficace est celle qui attire (séduction, discount, sensation...) l'attention du public cible. Si le publicitaire et l'entreprise donne un peu d'eux-même (transparence par exemple, ils recevront la confiance en retour. La fidélisation passe par là.




- Rôle social de l'entreprise
Il ne peut y avoir de responsabilité sociale sans lien social de proximité.
L'hétique d'entreprise n'a de sens que si son management interne et son service après vente se voient concrêtement sur le terrain.






Eric Jaffrain - rue du Château - CH-1063 Chapelle-sur-Moudon - info@marketing-non-marchand.ch
Créons du lien! Avec des noeuds qui rapprochent. Let's create relationships! Noeud